Les femmes représentent la majorité des emplois touristiques à l’échelle mondiale.
La célébration de la Journée internationale des femmes est une occasion idoine pour mettre en lumière l’important rôle de la gente féminine en matière de développement du secteur tourisme.
La technologie serait un puissant levier d’émancipation, dans la mesure où, elle élargit les possibilités de formation pour les femmes.
Pour rappel en 2019 (année pré-pandémique), les résultats préliminaires du Rapport mondial sur les femmes dans le tourisme (deuxième édition) montrait déjà que les femmes représentent la majorité de la main-d’œuvre touristique à l’échelle mondiale.
L’enquête édifiante à maints égards faisait aussi état d’un fait notable : « Le tourisme offre davantage de possibilités en matière d’entrepreneuriat des femmes que le reste de l’économie ».
Le secteur touristique marocain, de par son rôle crucial dans le développement de l’économie du pays, se voit de plus en plus ouvert à la participation des femmes.
L’autre enseignement et non des moindres à tirer des résultats de l’enquête précitée est que : « les politiques de tourisme font une place de plus en plus importante à l’égalité des sexes ».
La même source renseigne aussi sur le fait que de plus en plus de femmes bousculent les stéréotypes sexistes dans le secteur. Par exemple, au Maroc, elles sont Ministres, D.G, Cheffes, Expertes, Directrices d’hôtels, Formatrices, Guides, Agents de voyages, Journalistes, Editrices, Présidentes d’Associations.
Autre fait marquant, au Royaume-Uni, une compagnie aérienne a doublé le nombre de femmes pilotes qu’elle emploie.
En Ouganda, une femme a été portée à la tête de la présidence de l’Association des hôteliers. Au-delà de ces exemples, il importe de noter que la
technologie serait un puissant levier d’émancipation, dans la mesure où, elle élargit les possibilités de formation pour les femmes, tout en stimulant l’entrepreneuriat féminin grâce à un accès facilité au marché du tourisme.
IMANE RMILI 1ère Présidente d’une Fédération
Jeune, compétente et engagée, elle s’impose dans des fonctions jusqu’ici réservées aux hommes. Présidente de la FNRT, pour défendre les intérêts de la profession.
Après des études de commerce en France, elle débute sa carrière professionnelle en 2005, en tant que consultante à la banque française LCL
Crédit Lyonnais.
Son avenir était alors tout tracé. Mais le destin en a décidé autrement. Son père, une des figures de proue de la ville de Marrakech, à la fois
mécène, homme d’affaires, restaurateur et homme politique, disparait en 2020.
Elle reprend alors le flambeau familial en s’impliquant dans la gestion des deux établissements de restauration de la famille : La Rôtisserie de la Paix et Dar Diaffa, une demeure marocaine qui figure parmi les meilleures tables de la ville pour les spécialités marocaines. Investie dans son travail,
elle est élue à l’unanimité Présidente en 2021 de l’Association Régionale des restaurateurs de Marrakech Safi. Puis, elle prend la tête de la FNRT en janvier 2022.
Depuis, elle est debout pour défendre les intérêts de la profession. Fervente défenseuse de sa ville, elle participe et initie toutes les actions qui peuvent faire briller Marrakech.