Revue de presse Le Royaume ambitionne d’accueillir 26 millions de touristes par an en 2030, avec pour objectif d’atteindre 54% de touristes cette année et de générer plus de 100 milliards de dirhams de revenus. Et la croissance est là aussi.
Cette année, le Maroc était le pays à l’honneur du World Travel Market London. C’est d’ailleurs la Ministre marocaine du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, qui a donné le coup d’envoi de cet influent rendez-vous du voyage et du tourisme organisé début novembre, dans la capitale britannique.
Une manière pour le Royaume de pousser davantage vers la réalisation de son plan stratégique national qui vise 26 millions de visiteurs annuels en 2030. Un objectif «jouable» selon la Ministre, indique l’édition Afrique du quotidien français La Tribune. Pour l’atteindre, les autorités multiplient les actions.
Lors d’une récente séance parlementaire, Fatim-Zahra Anmor a présenté un projet dans le domaine, annonçant qu’à partir de 2024 le Maroc créera l’Agence marocaine du tourisme, qui sera créée en transformant l’actuel Office national marocain du tourisme (ONMT).
Le prochain budget du pays. Dix nouvelles succursales viendront s’ajouter aux dix succursales existantes dans le monde, notamment en Europe et en Amérique. Objectif : Tirer le meilleur parti de cette promotion de destination.
«Pour l’année en cours déjà, le Royaume espère accueillir 14 millions de touristes et mobiliser des recettes de 110 milliards de dirhams, soit plus de 9 millions d’euros. Ce serait une première», lit-on. Les vacances scolaires européennes et les différents forums organisés dans le pays (Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, Forum africain de l’investissement) ont aidé beaucoup après le séisme du 8 septembre à Al Haouz, ce qui donne confiance aux autorités et aux experts.
En avril 2022, le Maroc a lancé une nouvelle marque internationale baptisée « Maroc Terre de Lumière », mettant en avant sa richesse et sa diversité culturelle.
Les autorités s’efforcent actuellement d’augmenter le trafic aérien. En ce sens, l’ONMT a récemment noué des partenariats avec des transporteurs, comme la compagnie low-cost Transavia.
Il y a également la conscience d’une nécessaire augmentation de la capacité d’accueil.
Reste que les partenariats aériens devraient davantage impliquer les majors du transport aérien.