LA VIE A MARRAKECH EST REVENUE A LA NORMALE SELON RENE-MARC CHIKLI (SETO) admin 22 novembre 2023

LA VIE A MARRAKECH EST REVENUE A LA NORMALE SELON RENE-MARC CHIKLI (SETO)

Les professionnels du tourisme se sont rendus à Marrakech à l’invitation de l’Office National Marocain du Tourisme et de Seto pour prendre le pouls des lieux.

« Nous avons fait un mois de septembre encore meilleur qu’en 2019 », a déclaré Jihad Chakib en traversant d’un pas vif la place Jemaa el-Fna.

La vie à Marrakech est revenue à la normale : c’est le message que l’Autorité nationale de gestion des catastrophes tente de faire passer depuis le séisme.

Autre objectif du voyage : continuer à développer la destination sur le marché français tout en mettant en valeur d’autres aspects de son offre. « Notre ambition est de renforcer notre position historique auprès de ce marché stratégique qui représente près de 35% des recettes totales de notre industrie touristique », indique ainsi Adel El Fakir, le Directeur général de l’ONMT.

« Nous avons renoué avec le trafic habituel »

Après avoir dévissé de 80% quelques jours après le séisme, la destination a rapidement repris des couleurs pour finalement renouer avec son trafic habituel, détaille René-Marc Chikli. .

« Nous sommes sur une croissance à deux chiffres, confirme René-Marc Chikli. Nous devrions rattraper sans problème le retard pris pendant les trois semaines de baisse au cours des prochains mois ».

« Aujourd’hui, il n’y a aucun souci, les hôtels sont pleins, mais l’idée à travers cette opération c’est d’accompagner cette démarche, de façon à protéger à la fois Noël, les vacances de février, et à préparer l’été », poursuit René-Marc Chikli.

A Marrakech, il est en effet difficile de ressentir les traces des tremblements de terre. La situation est tout autre à une cinquantaine de kilomètres de la ville ocre. L’épicentre du séisme meurtrier qui a frappé le Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre se trouvait en réalité dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de Marrakech. Là, des villages entiers ont disparu de la carte.

« Nous savons anticiper des situations géopolitiques »

Ainsi, malgré le tremblement de terre, le Maroc semble prêt à vivre une année extraordinaire. «Nous avons été touchés par le séisme au plus fort de notre progression», a souligné Jihad Chakib lors d’une conférence organisée à l’IFTM. Début octobre, le chiffre d’affaires total sur l’ensemble des marchés marocains a augmenté de 33% par rapport à la même période de l’année dernière. . Les arrivées de visiteurs en provenance de France ont augmenté de 41 % et de 12 % sur l’ensemble des marchés.

Les événements actuels risquent-ils de peser sur l’activité touristique ? « On évite d’en parler parce que plus on en parle, plus ça traumatise », affirme René-Marc Chikli, fustigeant au passage « les chaînes spécialisées qui passent leur temps à dire qu’il ne faut pas bouger ». « Quand il y a eu les événements sur Israël, nous avons tout de suite fermé la destination, avant même que le ministère des Affaires étrangères ne la déconseille, relève René-Marc Chikli. Dans le voyage à forfait, nous sommes capables d’anticiper des situations géopolitiques. Aujourd’hui, effectivement, certains tour-opérateurs l’ont déclaré, ce n’est pas facile de vendre la Jordanie. Mais il faut bien comprendre que ça peut être une affaire de semaines. L’attractivité de l’Egypte, qui a subi beaucoup de choses, sera toujours la même, quoi qu’il arrive, estime René-Marc Chikli.

Écrire un commentaire
Your email address will not be published. Required fields are marked *