Malgré son énorme potentiel, l’écotourisme au Maroc peine à décoller. Offre faible, manque de formation des professionnels, hébergements pas souvent aux normes… De nombreux défis restent à relever pour valoriser réellement cette niche en plein essor au niveau mondial.
Le tourisme durable, communément appelé écotourisme, séduit de plus en plus. Cette tendance s’est particulièrement développée avec l’avènement du Covid-19. Après avoir été confinés pendant plusieurs mois, les gens préfèrent aller dans les espaces ouverts, où ils peuvent être en communion avec la nature et découvrir les richesses culturelles des populations autochtones.
Parcs nationaux, déserts, dunes, montagnes… Au Maroc, le potentiel dans ce domaine est énorme mais encore sous-exploité. «Le tourisme balnéaire a fait ses preuves et est arrivé à son seuil de positionnement à l’international. Notre pays dispose d’un capital naturel qui offre une grande diversité à travers ses dunes, déserts et ses côtes notamment. Une mosaïque qui pourrait permettre de développer l’écotourisme sur plusieurs niches. Mais ce potentiel n’est pas encore suffisamment exploité», confie Mostafa Bikine, consultant senior en tourisme et développement durable, dans une déclaration pour Le360.
L’écovillage Sidi Kaouki, situé en bordure de mer dans la province d’Essaouira, symbolise les potentialités du Royaume dans ce domaine. Il figurait d’ailleurs sur la liste des 44 «Meilleurs villages touristiques au monde en 2021», selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Cette liste est basée sur plusieurs critères regroupés en 9 domaines, dont, entre autres, la promotion et la conservation des ressources culturelles, les ressources culturelles et naturelles et la durabilité environnementale.
Elimane Sembène
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