Lors de cette réunion du comité thématique, la Ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, a présenté la feuille de route 2023-2026, d’autres réalisation et données importantes.
C’etait l’occasion de présenter d’autres données importantes, puisque pas moins de 14,5 millions de touristes visiteront le Maroc en 2023, soit une augmentation projetée de 34% par rapport à l’année précédente. Cette tendance à la hausse s’est poursuivie au cours des quatre premiers mois de cette année, avec une augmentation de 14% par rapport à la même période de 2023.
Cela représente 567 000 nouveaux visiteurs. De même, certaines marques touristiques internationales ont également renforcé leurs investissements dans notre pays en ouvrant un grand nombre d’hôtels dans différentes régions. Pour la Ministre, plusieurs industries, dont l’artisanat, ont bénéficié de cette reprise. Le chiffre d’affaires du secteur a atteint 147 milliards DH.
Ses ventes en devises dépassent les 11 milliards DH (y compris les exportations et les ventes directes aux touristes marocains). « Nous avons constaté dans plusieurs villes, comme Marrakech, comment l’arrivée massive des touristes a réanimé les professionnels, les coopératives d’artisanat, les produits locaux… » a souligné la Ministre.
Ne négligez pas l’opportunité d’enregistrer des données importantes :
Nous sommes fiers des réalisations que nous avons accomplies au cours des 30 derniers mois, mais nous ne devons pas oublier la phase difficile que traverse le Maroc. Il faut donc tirer des leçons pour préparer l’avenir et ses défis, a-t-elle déclaré. Les professionnels du secteur sont la catégorie la plus touchée durant ces phases de crise sanitaire.
Fatim-Zahra Ammor a ensuite passé en revue le travail accompli par le gouvernement dans ce domaine, notamment le lancement du programme d’urgence d’un montant de 2 milliards de DH en janvier 2022. Le dispositif permet de maintenir les professionnels dans l’emploi et permet à 800 établissements de réaliser les rénovations nécessaires pour accueillir à nouveau les visiteurs. Le Ministère a continué à mettre en œuvre la feuille de route avec un budget total de 6,1 milliards de DH sur 4 ans.
Pour la Ministre, il s’agit d’encourager le tourisme intérieur tout au long de l’année et de contribuer à maintenir les prix bas. Cela permettra à tous les Marocains de bénéficier des attraits touristiques du pays. Les deux filières « Bord de mer » et « Nature & découverte » ont donc été créés dans le but de développer de nouveaux produits touristiques répondant aux attentes des touristes marocains. Dans le cadre de la feuille de route, le tourisme intérieur bénéficie également de projets phares tels que le «Dino Parc» et les trois parcs nationaux d’Ifrane, Toubkal et Sous-Massa. A cela s’ajoutent deux stations vertes à Oukaïmeden et Khénifra, ainsi que deux parcs d’attractions à Casablanca et Marrakech.
Lors de l’évaluation des politiques publiques en matière de tourisme, les membres du comité thématique ont souhaité entendre les opinions des acteurs de l’industrie et comparer leurs recommandations avec les stratégies adoptées dans le secteur au cours de la période 2010-2020, dans le but d’augmenter la capacité d’accueil.
À première vue, on constate que cet objectif n’a pas été atteint, notamment du fait qu’il a coïncidé avec la crise sanitaire de 2020, qui n’a empêché la réalisation que de 45% des objectifs affichés. Il s’agit d’en comprendre les causes et de fournir aux futurs décideurs politiques les éléments d’une approche stratégique du changement. Établir une idée plus proche de la réalité peut atteindre tous les objectifs souhaités. Quoi qu’il en soit, la Commission s’efforce de résoudre le problème tout en mettant de côté la nouvelle approche du gouvernement pour surmonter l’impact négatif de la crise sanitaire qui a paralysé l’industrie. Par conséquent, nous ne sommes pas en mesure d’évaluer la politique tant qu’elle n’est pas encore terminée.
Faites une dissection des anciennes politiques pour voir si les nouvelles politiques mises en œuvre aujourd’hui étaient basées sur une évaluation de ce qui s’est passé.
